Une alternative intéressante au TGV.

Au lieu d'être les derniers à avoir la LGV, pourquoi ne pas être les premiers à avoir le monorail ??? Nous sommes gérés par des politiciens trop vieux et trop limités pour pouvoir imaginer un futur meilleur, moderne, économique, écologique,... Ailleurs , c'est en marche, sauf en Midi Pyrénées.

L’auteur de l'article ayant vécu en France pendant deux ans sait à quel point les TGV sont confortables et plus rapides que l’avion pour des parcours inférieurs à 1000 km, si on tient compte des pertes de temps aux aéroports et des trajets entre les aéroports et les centres-ville. Il s'agit de Pierre Langlois, de nationalité canadienne, physicien de formation, consultant, auteur et conférencier en mobilité durable.

Nota : cet article est tiré d'un site canadien, mais le principe est transposable dans le monde entier.

Alors utopie ou transport du futur ??

 

"L’implantation d’une ligne de TGV coûte environ 20 millions d’euros/km (20 M€/km) en France. Dans les pays nordiques comme le Canada, il faut des assises plus profondes à l’épreuve du gel et du dégel, et la facture pourrait bien monter à plus de 40 M$/km. Le coût d’un TGV entre Québec et Montréal (250 km) pourrait donc dépasser 7,5 milliards de dollars. Pour rentabiliser de telles infrastructures il faut une grande densité de population, alors qu’au Canada, les villes populeuses sont peu nombreuses et très distancées".

Ce problème du transport en commun interurbain rapide, Pierre Couture, l’inventeur du moteur-roue moderne (à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec en 1994) y a longuement réfléchi. Il aboutit à un concept tout à fait révolutionnaire.

www.trensquebec.qc.ca./

Jugez-en par vous-même.

 

Afin de minimiser les travaux d’assise des voies qui doivent résister au gel, la solution proposée par Pierre Couture est de construire un monorail ultraléger, à deux voies, dont la structure est supportée par des poteaux simples se terminant en Y. Les wagons autonomes, suspendus et motorisés par 16 moteurs-roues, sont capables de transporter une soixantaine de passagers et voyagent séparés l’un de l’autre, à une vitesse de 250 km/h environ. Pour éviter d’avoir à exproprier des terrains pour les lignes, les rails sont disposés entre les deux chaussées des autoroutes ou le long des emprises pour les rails des trains. Les surfaces utilisées au sol sont à peine de quelques mètres carrés à tous les soixante mètres. Pour les virages trop serrés, il suffirait de déborder légèrement des tracés et d’incliner les travées. Les roues étant équipées de pneus en caoutchouc, elles offrent une meilleure adhérence que les roues en fer des trains, ce qui permet au monorail de gravir les pentes des autoroutes et d'enjamber les viaducs.

 

À bien y penser, ce monorail léger et rapide à moteurs-roues, imaginé par Pierre Couture, serait très avantageux un peu partout sur la planète, pas seulement dans les pays froids. Surtout que le coût des infrastructures est au moins 3 fois moins élevé que celui d’un TGV, compte tenu du faible travail du sol, de l'absence d'expropriation, et de la construction automatisée des structures en usine. On pourrait mettre ces monorails au point seulement avec l’argent économisée en implantant une ligne de 250 km, puisque cette ligne coûterait environ 5 milliards de dollars de moins que pour un TGV ! Par la suite, la commercialisation de cette technologie ferait vite récupérer les investissements.

 

"Ces monorails légers et rapides seraient idéaux également pour relier les centres-villes aux aéroports, ou désengorger les ponts à l’heure de pointe, en accrochant les rails aux structures latérales des ponts. "

Ce mode de transport peut être le transport du futur à condition que les politiques s'y intéressent de plus près.

Ecologique, économique, sans expropriations et sans nuisances, faisant du 250 km/heure, quoi de mieux !!!!!!!!!
Le problème, c'est que la technologie n'est pas française; Alors, il faut faire marcher Alstom ainsi que les petits copains,...

 

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