"Y a t-il un avenir pour la LGV ? "
La République des Pyrénées du 09/04/2011
Intervew de Noël Mamère:
"Elle a du plomb dans l'aile car, excepté le tronçon Tours-Bordeaux, il sera difficile de trouver des financements. Mais on doit se poser des questions : c'est quoi, aujourd'hui, une société de la vitesse ? Pourquoi dépenser des milliards afin de gagner 40 minutes ? Les coûts sont très élevés et on va bouleverser le territoire. Cette course à la vitesse pose aussi la question de la modernité. Or, je crois que cette question est désormais dépassée..."
La Dépêche du Midi, 05/04/2011
Le Lot ne financera pas la LGV
Le Conseil général se prononcera le 15 avril.
Comme il l'a annoncé, jeudi dernier, Gérard Miquel proposera à l'assemblée départementale, le 15 avril prochain, de ne pas participer au financement de la ligne à grande vitesse.
Finie la pomme de discorde avec le PCF et les Verts : l'idée d'une participation lotoise de 11,5 millions au financement de la LGV (Ligne à grande vitesse) Toulouse-Paris via Bordeaux, pour laquelle le conseil général avait adopté une position de principe, sera sans doute abandonnée.
C'est en tout cas la proposition que fera Gérard Miquel, le 15 avril
prochain, lors de la séance plénière de l'assemblée départementale. Il l'a affirmé, jeudi, lors de son discours suivant sa réélection à la tête de l'exécutif départemental : « nous nous étions exprimés favorablement sous réserve de l'acceptation de certaines conditions. Celles-ci ne sont pas remplies aujourd'hui. Je vous demanderais donc de ne pas confirmer notre participation financière estimée à 11,5 m €. En revanche, nous aurons à travailler sur la desserte de notre département vers la capitale, via Limoges ».
Enfin, quelques élus commencent à comprendre que cette ligne va coûter trop cher sans résoudre les problèmes des départements de midi Pyrénées.
Le Monde 25 mars 2011
Le 28 Février 1011, les représentants du collectif VGL se sont donnés rendez-vous devant le Conseil Régional ou devait avoir lieu le vote de la convention de financement du Bordeaux-Tours. D'autres mouvements se sont joints à cette protestation.
Europe Ecologie Midi Pyrénées a annoncé qu'ils voteraient contre.
Le 24 février 2011, le collectif VGL a décidé d'envoyer un courrier aux candidats aux prochaines cantonales de Tarn et Garonne, pour avoir leur avis sur la LGV; Les réponses, comme les non-réponses seront publiées sur notre site.
Le 13 décembre 2010 a eu lieu à Moissac, salle du Moulin de Moissac à 20 H 30, sur les berges du Tarn, une réunion publique suivie d'un débat. Nous espérons une bonne participation de la population locale ainsi que son soutien dans la mesure où la modernisation de la ligne existante se traduirait par des protections sonores et visuelles notamment aux abords du cloître. C'est une chance historique pour les moissagais, à condition qu'ils le fassent savoir.
Le 11 décembre 2010 journée nationale de protestation contre les LGV. Le collectif Val de Garonne et Lomagne à décidé de tenir un stand à Moissac, sous le marché couvert, avec distribution de tracts, sensibilisation de la population, lâcher de ballons,... Venez nombreux soutenir cette manifestation.
Partout dans le Grand sud aura lieu diverses actions: une grande manifestation est prévue à Bayonne avec les Basques, Landais et Espagnols. Pour la Gironde, le Lot et Garonne et Tarn et Garonne, le Centre, le Limousin, les actions seront locales. Cette journée sera mise également à profit par les Allemands et les Italiens pour protester contre les projets ferroviaires inutiles et non rentables.
La manifestation du 13 Novembre 2010
Le collectif Val de Garonne et Lomagne a participé à la manifestation d'Agen. Dans les 3000 personnes ont été comptabilisées. Nous sommes persuadés que les PRO LGV n'auraient pas fait mieux.
Sur SUD OUEST le 23/10/2010
Propos tenus par monsieur Alain Veyret PS, ancien maire d’Agen
Je suis en porte à faux avec le PS. Même si je comprends leur position, je ne suis pas d'accord avec mes amis Malvy, Rousset et Camani sur ce projet. La LGV jusqu'à Bordeaux, j'applaudis des deux mains. Mais on pouvait aménager en ligne propre via le TGV Tours-Bordeaux. Rallier Toulouse à Paris, c'est normal, mais on pouvait passer par Limoges. Bordeaux-Toulouse, c'est 8 milliards. J'hallucine. Et le Lot-et-Garonne paie plein pot. Il faut garder la gare en centre-ville d'Agen et non pas en construire une neuve je ne sais où. Elle n'existera peut-être jamais ! Et Marmande a été oubliée. Ça profite à qui tout cela ? Aux grands groupes : Bouygues, Vinci…
Article la Dépêche du midi de 10/06/2010
A l'invitation du Parti de Gauche et du NPA, Bernard Faucon-Lambert, président de la communauté des communes du Val d'Albret (47) et co-président de l'association d'élus ALTernative LGV, et Jean-Paul Damaggio, spécialiste du sujet, sont venu débattre, à Grisolles, devant un public venu de tout le Tarn-et-Garonne, de l'utilité du projet de nouvelle ligne grande vitesse.
Fervents défenseurs du train, ils ont amené le débat sur le choix entre LGV et aménagement des lignes existantes. Cette dernière solution présente l'avantage d'un coût nettement inférieur à la réalisation d'une ligne à grande vitesse pour une différence de temps de trajet minimum et un impact environnemental quasi nul. « La ligne la moins impactante est celle qui existe déjà ! », ajoute B. Faucon-Lambert, qui précise d'ailleurs que la Cour des comptes alerte sur les projets de LGV généralement plus coûteux et moins rentables que prévu.
L'aspect financier a largement été évoqué : en période de crise économique et en prévision de la réforme des collectivités, le financement de la LGV, dont la note ne cesse d'augmenter, risque de mettre en péril les finances des régions et départements.
L'entrevue a commencé et Marie-Christine Elizondo, bergère à Urrugne, a pris la parole, captant l'attention du ministre de l'Agriculture pour lui expliquer que dix petites exploitations comme la sienne étaient menacées par la LGV : « Notre outil de travail sera anéanti. »
Le Maire suit la ligne MAM
Bruno Le Maire, entouré de journalistes, se montrait attentif et même compatissant, embrassant la ligne de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. « Je ne m'exprime pas en tant que membre du gouvernement mais en tant que citoyen qui vient en Pays basque depuis quarante ans. Si je fais le bilan coût avantage sur ce dossier, je dois dire qu'il n'est pas très bon, pas éclatant de vérité et de transparence. J'en parlerai aux ministres concernés : Jean-Louis Borloo pour l'environnement et Dominique Bussereau pour les transports. »
A ce jour du côté de la Vienne, sur 15 communes impactées, 14 ont exprimées en délibération de Conseil municipal apportée à la Préfecture leur opposition au projet LGV Poitiers Limoges. Dans la seule ville favorable Poitiers, lors d'une réunion publique de RFF, les 500 participants à cette réunion votent contre ce projet.
En Haute-Vienne, la commune de Peyrilhac se prononce contre ce projet LGV. La commune du Palais sur Vienne, effarée par l'ampleur des impacts environnementaux sur son territoire exige que l'option PL4, (arrivée en tunnel sous la Bastide soit réexaminée), la commune de st Jouvent assommée par la nouvelle d'une tranchée de 45 mètres de profondeur, 125 m de large à travers sa commune demande en vain le passage en couvert, la commune de Vaulry apprenant que cette LGV est une bute de 25 mètres de haut qui traverse son territoire demande en vain, un passage en viaduc.
Le Conseil Général de la Creuse refuse de financer ce projet et demande la modernisation de la ligne POLT.
Mis en service à la fin du mois dernier, le terminal à bas coût de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, a été officiellement inauguré hier par le secrétaire d'État aux Transports Dominique Bussereau, en présence de nombreux élus locaux.
Avant l'heure des discours, le cortège officiel avait pu parcourir cet équipement, où des salles de pré-enregistrement et d'embarquement spartiates sont séparées par une sorte de grande supérette, qui constitue le seul espace vraiment convivial de l'endroit. Dominique Bussereau a d'ailleurs remarqué la « malice » qui a présidé à l'aménagement des lieux. Et l'on peut augurer que les recettes commerciales contribueront favorablement à l'équation économique de ce terminal, dont le coût de construction (5,5 millions d'euros) a été raisonnable, et dont les usagers bénéficient d'une diminution de 30 % de leur redevance aéroportuaire. En tout cas, cet espace sans moquette, sans marbre et sans fleur ne laisse pas indifférent les compagnies low cost ni leurs clients. 500 000 passagers de Mérignac ont déjà utilisé ce type de vol l'an dernier. Pascal Personne, président du directoire de la plateforme, mise sur plus de 700 000 cette année, compte tenu du succès remporté par Easyjet, Ryanair et autres Jet4you, qui sont pour beaucoup dans le bond du trafic international le mois dernier (+ 41 %). Si bien que l'objectif de compenser par le low cost les conséquences attendues de la prolongation de la LGV (- 800 000 en 2016) pourraient être atteint bientôt.
Nos commentaires: Le TGV devait servir à diminuer le trafic aérien. On comprend mal que le ministre des transports inaugure un site qui concurrence directement le TGV.
Et que dire de la position de certains élus de Gironde. On veut le TGV mais aussi l'avion, sachant que le low cost prend le clientèle au TGV !!!!!
On n'est plus à un paradoxe près en jouant sur tous les tableaux en même temps. A notre avis, c'est un mauvais coup porté à la SNCF puisqu'on favorise l'implantation d'un concurrent direct.
Les mails parvenus par erreur à des riverains de Uchacq-et-Parentis dans les Landes pourraient coûter cher à François-Gilles Egretier. Ce haut-fonctionnaire du Ministère des Finances a écrit à Dominique Bussereau, ministre des transports et à Réseau Ferré de France pour solliciter la déviation du tracé de la future Ligne à Grande Vitesse.
Le passage très au Nord du tronçon de la LGV entre Uchacq-et-Parentis et Geloux, dévoilé lundi 31 mai à Bordeaux, a surpris les observateurs. L'association "Les voies du fuseau Nord" a vu dans ce changement inattendu le résultat du lobbying orchestré par le haut-fonctionnaire. Elle a déposé une plainte auprès du procureur de la République de la préfecture des Landes, pour trafic d'influence ( information exclusive de France 3 Aquitaine ).
Cette accusation met donc gravement en cause François-Gilles Egretier, soupçonné d'avoir usé de son influence pour préserver le terrain et la maison qu'il possède à Uchacq-et-Parentis. Ce dernier contacté par téléphone, dément formellement ces accusations.
La Dépêche du Midi du 26 mai:
Le 21 mai, se sont réunies à Montgaillard les huit associations lot-et-garonnaises contre le projet de ligne à grande vitesse reliant Bordeaux à Toulouse.
Elles ont décidé d'unir leurs forces au travers d'une Coordination pour à la fois « défendre et promouvoir le projet de TGV Bordeaux-Toulouse en ligne à haute performance par aménagement des voies existante » sur le tronçon du Lot- et- Garonne, « organiser toute action collective susceptible d'atteindre les buts. En effet, le réaménagement de la ligne actuelle Bordeaux-Toulouse devrait permettre de répondre aux mêmes objectifs assignés, mais sans effets secondaires catastrophiques pour le département
Si le projet de LGV, SEA vient de franchir la première étape de l’attribution du marché pour Tours-Bordeaux, plusieurs précisions s’imposent encore a déclaré cet après-midi Martin Malvy Président de la Région Midi-Pyrénées.
Sans revenir aujourd’hui sur nos engagements il va falloir vérifier la possibilité que les collectivités locales auront de participer à la même hauteur que le Gouvernement à une dépense pour elle totalement hors normes.
Leur demander globalement plus de 3 milliards d’euros revenait avant la réforme des finances locales à les pousser à un effort sans précédent.
Aujourd’hui la question devient celle de leur capacité à le faire.
Comment les Régions qui n’auront plus la possibilité de faire évoluer leurs recettes pourront-elles y parvenir sans que le Gouvernement leur en donne les moyens d’une manière ou d’une autre?
Le débat ne manquera pas de s’ouvrir rapidement.
Pour ce qui est de Midi-Pyrénées, appelée comme les autres grandes Collectivités de la région à participer au financement de Tours-Bordeaux, reste aussi l’engagement ferme que doit prendre le Gouvernement de la poursuite du chantier entre Toulouse et Bordeaux dès l’achèvement de procédures en cours. Il y a un contrat à signer.
Nous ne nous contenterons pas de promesses.
Nous avons besoin d’être assurés que l’on parle bien le même langage, à savoir «Paris-Tours-Bordeaux-Toulouse» et ce d’autant plus que contrairement à certaines informations, les premières études sur Toulouse-Narbonne sont effectivement engagées.
Source: Région Midi-Pyrénées publié le: 31/03/2010 |