Les militants venus de France, d'Espagne et d'Italie, membres de collectifs écologistes et de mouvements politiques, ont clamé leur hostilité aux projets de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse, esquissant un mouvement anti-LGV à vocation européenne.
L'appel à manifester, qui concernait initialement le seul projet de ligne à grande vitesse (LGV) traversant le Pays basque, avait été repris par de nombreuses associations de défense de l'environnement, de riverains et de mouvements politiques hostiles à un "modèle de développement dépassé".
Les manifestants, escortés par près d'une centaine de tracteurs provenant d'exploitations basques "menacées" par la LGV, ont gagné Irun en traversant un pont au-dessus de la Bidassoa, le fleuve frontalier entre la France et l'Espagne.
Les partis autonomistes, sans exception, et les mouvements écologistes du Pays basque participaient à la manifestation, tout comme les maires et élus des 29 communes dont les populations sont directement concernées par la nouvelle ligne à grande vitesse, entre Bayonne et Hendaye. Une centaine d'élus, ceints de leur écharpes tricolores, s'était placée en tête de cortège.
Des collectifs anti-LGV sont venus du Pays basque espagnol, et de plusieurs départements français concernés par le projet de LGV Sud-Europe-Aquitaine, comme la Gironde et les Landes, mais aussi de l'ouest et l'est de la France, de même que certaines associations venues d'Italie.
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